Laffaire Léo Taxil est trop connue des historiens de la franc-maçonnerie, et de lanti-maçonnisme catholique, pour quil soit nécessaire de la rappeler ici dans ses détails. Jy avais consacré en 1997 une soixantaine de pages (pp. 143-208) de mon ouvrage Enquête sur le satanisme. Satanistes et anti-satanistes du XVIIe siècle à nos jours, paru en édition française mise à jour chez Dervy, Paris, en 1997. En bref : Marie-Joseph-Antoine-Gabriel Jogand-Pagès (1854-1907), connu sous le nom de plume de Léo Taxil comme auteur douvrages dun anti-cléricalisme outré et ordurier, se déclare en 1885 converti de la franc-maçonnerie au catholicisme. Il commence à produire des ouvrages anti-maçonniques qui ne disent rien de très nouveau, jusquà ce que après la parution en 1891 du roman Là-bas de Joris-Karl Huysmans (1848-1907), qui avait mis le satanisme à la mode , un associé de Taxil, le Dr Charles Hacks (« Dr Bataille ») et Taxil lui-même commencent en 1892 à livrer à un public de plus en plus étonné les secrets du satanisme maçonnique.
Derrière la franc-maçonnerie, on apprend quil y a le « Palladisme » luciférien, jadis dirigé par le franc-maçon américain Albert Pike (1809-1891) et aujourdhui par le grand maître italien Adriano Lemmi (1822-1896), contre lequel une révolte est pourtant en cours. En effet, une grande querelle divise la « haute maçonnerie » (qui compte, bien entendu, aussi bien des femmes que des hommes) entre les partisans de deux grandes prêtresses lucifériennes : lune odieuse, Sophia Walder, lautre somme tout sympathique, Diana Vaughan. Pour les lecteurs de Taxil et de Bataille, lhappy ending de la conversion de Diana Vaughan au catholicisme nest donc pas vraiment surprenant. Diana (sans jamais paraître en public, bien quelle se manifeste à quelques personnes en privé) commence à son tour à publier des ouvrages anti-maçonniques, qui contiennent sur le satanisme des particularités tellement bizarres que des anti-maçons catholiques sen inquiètent et se mettent à douter. Après que le Dr Hacks-Bataille ait confessé quil sagissait bien dune mystification, Léo Taxil annonce que Diana va finalement se montrer le 19 avril 1897. Ce soir-là, à la Salle de la Société de Géographie, cest Taxil qui paraît pour confirmer quil sagit en effet dune mystification : il a voulu montrer la crédulité des catholiques, avec la complicité du Dr Hacks et dune dactylo dorigine quelque peu américaine, qui a joué le rôle de Diana Vaughan dans les rares occasions où il a fallu la montrer à quelques personnes. Laffaire fait grand bruit, car le Pape lui-même avait reçu Taxil ; on en rit, on sénerve et finalement on loublie.
Il y a toujours eu une poignée danti-maçons pour ne pas accepter laveu de Taxil, et pour soutenir que la mystification allait bien dans lautre sens : Taxil était sincère quand il parlait du luciférisme, de la Haute Maçonnerie, des querelles entre Diana et Sophia ; il mentait quand il réduisait lépopée du Palladisme à une simple fumisterie, et on le soupçonnait même davoir fait assassiner Diana Vaughan. Il serait difficile de trouver de ces anti-maçons-là dans lEglise Catholique aujourdhui ; mais on en trouve dans des groupes proches de la Fraternité Saint Pie X ou sedevacantistes (pour lequel il ny a plus de « vrai » Pape à plein titre dans une Eglise qui a perdu sa légitimité en raison de ses « hérésies » modernistes). Cest de ces milieux-là, semble-t-il (mais nous ne disposons pas de preuves à lappui), que provient louvrage signé « Athirsata » et publié en 2002 sous le titre LAffaire Diana Vaughan Léo Taxil au scanner. La plus grande mystification du XIXe siècle
mais pas celle quon croit (Sources Retrouvées, Paris 2002). Il sagit de 561 pages (en grande partie, des documents reproduits au scanner) pour soutenir que Diana Vaughan a bien existé, que les écrits de Taxil et de Bataille (à quelques exagérations près) sont dignes de confiance, et que cest laveu du 19 avril 1897 qui est faux.
Reconnaissons dabord que lauteur a fait un travail considérable, et quil faut toujours regarder dun il favorable la mise à la disposition du public de documents qui, pour nêtre pas inédits, sont daccès plutôt difficile, sauf à fréquenter la Bibliothèque Nationale de Paris. Ajoutons quil sagit dune des machines de guerre les plus ingénieuses quil nous ait été donné de voir mises en oeuvre pour soutenir une thèse difficile. Mais la thèse demeure insoutenable.
Lauteur adopte comme méthode la critique systématique, adressée à lencontre soit de louvrage de lhistorien américain Eugen Weber Satan Franc-Maçon. La mystification de Léo Taxil (Julliard, Paris 1964), soit du mien cité ci-dessous. Le dernier est qualifié d« important ouvrage, qui mériterait plus dattention de la part de nos élites » par un auteur « qui connaît bien son sujet et qui apporte des éléments nouveaux » (p.12) ma thèse serait même devenue « la thèse officielle » (p. 470) sur laffaire Taxil. Bien entendu, « officielle » signifie ici quelle est celle du parti dominant « anti-Diana Vaughan » (p. 12), et cest peut-être en tant qu« ésotérisant » (à la p. 300 on me prête même un penchant pour René Guénon [1886-1951] qui va sans doute faire sourire plusieurs guénoniens) que je me refuse à prendre plus au sérieux la thèse de quelques irréductibles.
Il est impossible dexaminer tous les arguments de ce demi millier de pages en quelques lignes, mais on peut les diviser en trois groupes. Un petit groupe darguments veut montrer que les chercheurs et les universitaires ont commis quelques erreurs, ce qui est parfois vrai, et là, lauteur apporte des vrais éclaircissements, lesquels pourtant ne changent pas le fond de laffaire. En ce qui me concerne, il mest reproché surtout davoir suivi Eugen Weber lorsquil affirme que le pamphlet paru après laveu de 1897, La Vérité sur Miss Diana Vaughan la Sainte et Taxil le tartufe (chez lAuteur, Toulouse 1897), par labbé Gabriel-Marie-Eugène de la Tour de Noé avait été écrit (encore une fois) par Taxil lui-même. « Athirsata » a retrouvé plusieurs brochures sur la fin du monde, le grand monarque, et autres sujets, signées par cet abbé, qui permettent de croire quil était bien un personnage en chair et os, et lauteur probable du pamphlet. Cest bien possible, et je regrette davoir trouvé « improbable » (op. cit., p. 195) le nom de la Tour de Noé, qui semble correspondre par contre à un personnage authentique (quoique, à son tour, un peu bizarre). Mais la brochure de labbé de la Tour de Noé était signalé dans mon texte comme une simple curiosité : le fait quelle ne soit pas lennième mystification de Taxil ne change rien à ses mystification précédentes. Cest presque la seul erreur matérielle quon me reproche : en effet, je naccepte pas la critique selon laquelle jaurais attribué une partie majeure des ouvrages du Dr Bataille à Taxil, alors que les écrits signés Bataille et ceux signés Taxil montrent parfois des idées différentes, notamment sur la question juive. Certes : mais nous avons affaire ici à une mystification de haute école, où quelquun qui écrit sous deux (ou trois, ou une demi-douzaine) de signatures diverses prend bien évidemment soin de créer un style et même une idéologie quelque peu différente pour chaque « auteur ».
Un deuxième groupe darguments montre que plusieurs petits faits dans les ouvrages de Taxil, « Bataille » et « Diana Vaughan » sont tout à fait exacts. Quil me soit permis de faire référence ici à mon ouvrage Enquête sur le satanisme, où jai bien fait remarquer qu« il était impossible de produire dix mille pages en quelques années seulement [comme Taxil la fait] sans puiser abondamment à des sources antérieures », et que par conséquent « on ne peut pas dire que tout ce que contient cette littérature [de Taxil] est faux. Il était impossible de noircir plus de dix mille pages sans utiliser des multiples sources, donc sans tomber, même sans le vouloir, sur des documents et épisodes authentiques. Il se peut également que certains épisodes véridiques dont les conspirateurs préféraient faire croire quils étaient des faux aient été mêlés à dautres, dune fausseté évidente, pour brouiller les pistes des futurs chercheurs » (pp. 199-200). Mais il ne faut surtout pas exagérer lorsquil sagit didentifier la part de vrai dans les ouvrages taxiliens. Parfois, « Athirsata » invoque des témoignages de franc-maçons : le fait que certains (surtout dans la maçonnerie « en marge », ou para-maçonnerie) aient pris un moment au sérieux certains éléments de la mystification est certes très fâcheux pour eux, mais ne constitue pas en soi une preuve de la vérité de ces mêmes éléments. Et jai donné moi-même plusieurs exemples de « documents » maçonniques et autres (mais tous imprimés après les ouvrages de Taxil) présentant comme très authentiques des « circulaires » dAlbert Pike qui sont, en fait, linvention de Taxil.
Le troisième groupe, plus connu dans lhistoire de ces controverses, insiste sur le fait que Diana Vaughan et Sophie Walder ont bien existé : des journaux en ont parlé, des personnes affirment les avoir vues. On comprend que lon touche ici au fond de laffaire. Sur les deux personnages centraux de celle-ci, je me limite à deux observations. Diana Vaughan, dabord. Qui donc sest montré à quelques personnes sous ce nom ? « Athirsata » ne donne que deux possibilités: la vraie Diana Vaughan, qui était bien ce que la littérature taxilienne disait quelle était, ou la dactylo dont Taxil avait parlé en 1897. On peut regretter que, si attentif quil soit à mon livre, et si critique quil se montre à légard de louvrage anti-taxilien du franc-maçon anglais Arthur Edward Waite (1857-1942, Devil-Worship in France, or the Question of Lucifer (Redway, Londres 1896), « Athirsata » ait décidé de ne pas mentionner le fait que Waite, après la confession de Taxil, écrivit un second volume, Diana Vaughan and the Question of Modern Palladism, lequel na pas trouvé déditeur mais dont je possède une copie du manuscrit original, conservé dans une collection privée en Angleterre, copie que jai souvent citée et utilisée. Dans ce second texte, Waite émet une troisième hypothèse, celle dune « Diana Vaughan » américaine, pathologiquement anti-maçonne et affligée de sérieux problèmes psychiatriques, que Taxil aurait rencontrée et exploitée. Il sagit, certes, dune simple hypothèse, mais il eût été intéressant de la prendre en considération.
Admettons, toutefois, linsolubilité de lénigme Diana Vaughan. Reste Sophia Walder, et lexistence de cette dame et de son père est un aspect tout à fait crucial de laffaire. Je pense que là réside, en effet, la preuve finale de la mystification taxilienne. Sophia Walder est loin de nêtre ici quun personnage mineur: la lutte de Diana contre Sophia est si centrale que, si Sophia nexiste pas, Diana nexiste pas non plus, ou nexiste pas dans les termes quon dit. Or, lun des ouvrages capitaux de la controverse, Le Diable au XIXe siècle (Delhomme et Briguet, Paris-Lyon 1892-1894), signé « Dr Bataille », nous affirme que Sophie ou Sophia Walder est la fille de « lex-pasteur Walder, (
) aujourdhui mormon, qui réside aux Etats-Unis, dans lUtah, où il est la doublure de John Taylor » (vol. I, pp. 39-42). Son père, à son tour luciférien, joue dans cette même affaire un rôle qui nest pas tout à fait négligeable.
Or, John Taylor (1808-1887) nest pas nimporte qui. Troisième Président de lEglise des Mormons, cest un personnage tout à fait fondamental dans lhistoire du mormonisme. Dans mon ouvrage paru en 1997, jécrivais : « il ny a pas la plus petite trace dune autorité générale (ni même dun dirigeant local) de lEglise mormone dans les années comprises entre 1860 et 1900, à Salt Lake City ou dans les missions européennes, qui réponde au nom de Walder » (op. cit., p. 202). Je parle dune « enquête que jai personnellement menées dans les archives » de l'Eglise mormone à Salt Lake City (ibid.). Pour moi, en matière de mormonisme, Salt Lake City locuta, quaestio soluta, mais « Athirsata » ny croit pas. Voici son commentaire : « Il ne nous fera pas croire quil a eu accès à toutes les archives
» (p. 472). Et de citer un extrait de louvrage dAbel Clarin de La Rive (1885-1914) La Femme et lenfant dans la franc-maçonnerie universelle (Delhomme et Briguet, Paris 1894, p. 721) qui dit avoir vu « un journal américain » qui annonce la mort de « Phileas Walder », lequel aurait été « bien connu comme lami de John Taylor, le successeur de Brigham Young ; cest en qualité de disciple de ce dernier quil fit tant pour la propagation des doctrines du mormonisme ».
Or, je connais bien louvrage de Clarin de la Rive et ne doute pas de la bonne foi de cet auteur. Mais il faut considérer ici ce quest le mormonisme. Les mormons se considèrent a record-keeping people : ils ont une vraie manie de lhistoire et des documents, et des raisons religieuses les incitent à tenir un journal personnel et à soccuper de généalogie. Les documents sur lUtah et les mormons au XIXe siècle ne sont nullement tous dans les mains de lEglise mormone : plusieurs sont dans les familles des pionniers mormons, dont beaucoup se sont éloignées du mormonisme, et des milliers sont dans des collections non mormones, comme celles de la très laïque Utah State Historical Society (que nous avons également consultées au sujet dun « Walder » mormon). Les archives de lEglise mormone étaient très accessibles à la fin des années 1980 (date de notre enquête) : on y a pu retrouver et publier notamment des documents sur les pratiques spirites, non pas dun quelconque Walder, mais du prophète fondateur du mormonisme lui-même, sans parler de plusieurs criminels ayant appartenu à lEglise mormone au XIXe siècle.
Ceux qui connaissent ces archives (doublées de celles de lUtah State Historical Society, que lEglise mormone ne contrôle aucunement, et de la Huntington Library à San Marino, en Californie, qui elle non plus nest pas dirigée par des mormons) se rendent compte immédiatement que la vie en Utah au XIXe siècle est parfois mieux documentée que celle à Paris en 2003. Nous savons qui habitait où, sa maison, son compte en banque. Si lEglise mormone voulait supprimer le nom dun personnage, même mineur, on en retrouverait les traces dans des journaux de particuliers dont plusieurs échappent totalement à son contrôle. Je dis bien : un personnage mineur. En effet, supprimer jusquà lexistence de quelquun qui était « la doublure » dun Président de lEglise mormone, le disciple de Brigham Young (1801-1887) en personne, et qui « fit tant pour la propagation des doctrines du mormonisme », à supposer que lEglise y ait intérêt, cela serait tout à fait impossible. Ce serait sans compter avec le fait que nous avons non seulement des centaines, mais des milliers, de journaux et de collections de documents soigneusement conservés par des particuliers, et déposés en bonne partie dans des bibliothèques et archives non mormones. Il est impossible que pas un seul de ces documents ne mentionne un Phineas, ou Phileas, ou en tout cas un personnage du nom de Walder à lépoque de Brigham Young et de John Taylor, si ce Walder a vraiment existé.
Objectera-t-on quon ne peut pas consulter tous les documents ? Leurs index darchives sont très bien faits. Aurait-on manipulé les index, même dans des institutions non mormones ? Voilà qui serait déjà très difficile à croire (pourquoi saventurer dans la difficile suppression totale dun nom, alors quil suffisait le cas échéant de nier son « luciférisme » ?), mais nous avons maintenant la possibilité dune contre-épreuve. Aujourdhui, on peut sabonner sur linternet à la banque de données ancestry.com, qui est remarquablement complète sur tous ceux qui ont laissé une trace aux Etats-Unis du XVIIIe siècle à nos jours. Par exemple, on y trouve la trace des noms de personnes parus dans tous les journaux dont une copie existe dans la moindre bibliothèque américaine, des actes de naissance, de propriété et de décès (peut-être incomplets dans le Kentucky de Diana Vaughan sans pourtant croire trop rapidement Taxil sur ce point , mais certainement pas en Utah). Bref, des millions de noms, sur la base des archives mormones mais aussi de centaines dautres archives non mormones. Or, il ny a pas de Phineas ou de Phileas Walder dans tout cet immense ensemble darchives : il est donc impossible quil ait laissé une trace dans les journaux américains. Clarin de la Rive, certes de bonne foi, a eu sous les yeux (avant laveu du mystificateur) un faux de Taxil.
Il y a eu aux Etats-Unis quatre Sophies ou Sophia Walder, mais elles sont nées respectivement en 1838, 1876, 1892 et 1893 (celle de 1892 est morte lannée même de sa naissance), donc aucune ne correspond au personnage évoqué par Taxil. Ancestry.com inclut maintenant également les données anglaises, où nous trouvons trois Sophia ou Sophie Walder qui se marient respectivement en 1886, 1898 et 1920 : les dates ne conviennent pas, ni les noces, puisque la Sophie Walder de Taxil est, de par ses préférences sexuelles, « lesbienne ardente » (Léo Taxil, Y-a-t-il des Femmes dans la franc-maçonnerie ?, H. Noirot, Paris 1891, pp. 390-393) et, en plus, fiancée (puis épouse) du très jaloux diable Bitru. En revanche, pas de Diana Vaughan (serait-ce la faute des registres du Kentucky ?) jusquà une époque récente : nous osons espérer quune pauvre Diana Vaughan (1956-1975), morte à lage de dix-neuf ans, naura au moins jamais su de quelle héroïne elle portait le nom.
Bref, le Phineas Walder de Taxil et Bataille na jamais existé, pas plus quun dirigeant mormon nommé Walder na eu une fille nommée Sophie ou Sophia, et tout ce qui concerne ces personnages a été inventé par Taxil. Mais si Sophie Walder, grande prêtresse luciférienne, et son très luciférien (et mormon) géniteur Phineas nont jamais existé, comment prêter une existence à Diana Vaughan - qui aurait donc menti sur une partie essentielle de son histoire, tout comme le « Dr Bataille », lequel, comme bien entendu Taxil, parle beaucoup de Sophie/Sophia Walder ? Quon nous apporte la preuve de lexistence dun dirigeant mormon « bien connu » Walder (pourtant facile à donner pour nimporte quel mormon, même non dirigeant et non « bien connu ») et nous réouvrons le dossier. Mais cette preuve, on ne lapportera pas.
Il semble qu« Athirsata » prépare un autre ouvrage, sur LElue du Dragon (Les Etincelles, Paris 1929). Nous nous sommes expliqué ailleurs sur les raisons qui obligent à considérer cet ouvrage néo-taxilien paru en 1929 comme un simple roman (Enquête sur le satanisme, op. cit., pp. 228-238). Mais nous lirons volontiers ce quaura à en dire « Athirsata », dont le capacité dassembleur de vieux documents oubliés rend service même à des lecteurs qui ne sauraient pas partager ses points de vue.
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