ALAIN VIVIEN, 63 ans, l'ex-maire (PS) de Combs-la-Ville, a annoncé, hier, son départ de la mission interministérielle de lutte contre les sectes, qu'il présidait depuis sa création, en 1998. Son mandat aurait dû s'achever en 2003. Cette démission n'est pas liée, selon lui, à la victoire de la droite aux législatives. Secrétaire d'Etat aux affaires étrangères dans le gouvernement d'Edith Cresson (1991-1992), il a élu en 1983 député de Seine-et-Marne et a été l'auteur d'un premier rapport sur les sectes de France. De 1977 à 1983, puis de 1989 à 1992, il a également été maire de Combs-la-Ville, l'une des principales communes membres de la ville nouvelle de Sénart . Nommé président « à titre bénévole et pour une période limitée », Alain Vivien n'a pas manqué de rappeler, lors de son départ, les procès en cascades intentés contre lui, notamment par l'église de scientologie, et les menaces dont il a été l'objet au cours de son mandat.
("Le Parisien", June 19, 2002)
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